Dans le monde actuel, avoir la possibilité de cultiver son jardin potager, c’est pouvoir réunir en une seule activité plusieurs tendances vers une vie de qualité et un bien-être accru : rétablir le lien à la terre, ralentir son rythme de vie, consommer des aliments locaux, de saison et qualitatifs, accroître son autonomie. Et finalement pouvoir transmettre et illustrer ces valeurs à ses enfants.
« Cultiver un potager, ce n’est pas seulement produire ses légumes, c’est apprendre à s’émerveiller du mystère de la vie » Pierre Rabhi
La qualité des récoltes
La qualité des récoltes dépend avant tout du sol. De nombreux facteurs sous-tendent à cette qualité du sol, qu’ils soient pédologiques (texture, structure, matière organique), hydrique (humidité, perméabilité) ou chimiques (pH, nutriments).
Pour cette dernière catégorie, il faut également inclure la problématique des polluants susceptibles d’être dans le sol. Il s’agit entre autres des métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des huiles minérales et des pesticides.
L’accumulation des polluants
En effet, des polluants présents dans le sol peuvent se retrouver et s’accumuler dans les produits qui seront consommés. Ce processus est propre à chaque type de légumes/fruits et de polluant. Schématiquement, les légumes-feuilles et herbes aromatiques sont les plus sensibles à cette accumulation. Viennent ensuite les légumes-racines à la sensibilité intermédiaire et puis pour finir les fruits et légumes-fruits.
Dans le cadre d’étude de sol où des pollutions superficielles (tache ou remblai de mauvaise qualité) sont détectées, Sol-Ex est amené à parfois préconiser l’interdiction de cultures potagères afin de limiter l’exposition des personnes occupants le terrain. Toutefois, ces situations sont spécifiques et nécessitent une procédure d’étude initiée par une suspicion initiale importante ou d’obligation légale imposant l’intervention de Sol-Ex.
Qui contacter en cas de doute sur la qualité du sol ?
Si vous souhaitez créer un potager sur votre terrain, la première chose à faire est de choisir un emplacement qui vous paraît visuellement non suspect (zone non remblayée, sans déchets ni activités, à distance de routes et rail…). Si vous avez néanmoins un doute sur la qualité du sol, vous pouvez effectuer un prélèvement de terre et le transmettre à un laboratoire. Pour ce faire, vous pouvez vous renseigner auprès du réseau de laboratoires REQUASUD (https://www.requasud.be/) et prendre contact avec le laboratoire le plus proche de chez vous parmi la liste ci-dessous (coordonnées complètes sur le site web) :
- L’OPA Qualité de Ciney
- CPL-PROMOGEST de Tinlot
- le CARAH à Ath
- le Centre de Michamps près de Bastogne
- L’ASBL Brabant Wallon Agro-Qualité de La Hulpe
Le laboratoire vous précisera les procédures de prélèvements, les tarifs et autres modalités pratiques. Les résultats d’analyses seront accompagnés de conseils adaptés.
En toute situation, il est recommandé de toujours laver les légumes et les fruits avant de les consommer et de se laver les mains au retour du potager.
Contactez Sol-Ex si vous avez une suspicion de pollution plus générale de votre terrain (au-delà de la simple visée potagère) ou si vous faites face à une obligation légale, qu’elle soit liée à un incident, une cession de terrain, un renouvellement de permis, un projet urbanistique sur un terrain suspect ou une gestion de terres excavées. Nous établirons avec vous le cadre de l’intervention qui répond le mieux à vos besoins.
